Des policiers pour contrer la maltraitance

QUESTIONS ET RÉPONSES AVEC L’AGENTE DU SPVM, ÉMILIE TOUBEIX – 

Dans le cadre de notre Dossier sur la maltraitance publié aujourd’hui (voir la section Dossier), l’agente du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) Émilie Toubeix répond à nos questions.

La maltraitance envers les aînés est-elle considérée comme criminelle ?

Ce ne sont pas tous les types de maltraitance qui peuvent être de nature criminelle. Or, des actes d’abus comme l’empoisonnement par médicaments, les menaces, la séquestration, l’intimidation ou le harcèlement, la fraude, la négligence, la maltraitance financière ou matérielle, de même que la maltraitance physique ou sexuelle sont considérés comme des actes criminels. Cela dit, je ne souhaite pas effrayer les gens avec ça. Les cas de maltraitance n’aboutissent pas tous à la cour et ne résultent pas forcément en emprisonnement pour la personne maltraitante. L’intervention policière vise surtout à faire cesser la maltraitance, dans le respect de la volonté de l’aîné.

Depuis mai 2016, le modèle Intervention policière auprès des aînés (IPAM) est en vigueur dans l’ensemble du SPVM. De quoi s’agit-il ?

De par leur statut de premier répondant, les policiers sont des acteurs privilégiés dans l’intervention pour prévenir et contrer la maltraitance envers les aînés à domicile ou en milieu d’hébergement. La Section de la recherche et de la planification du SPVM a donc travaillé en partenariat avec la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées de l’Université de Sherbrooke pour développer un modèle d’intervention policière auprès des aînés maltraités.

Depuis mai 2016, tous les policiers et les enquêteurs du SPVM sont formés et outillés pour détecter les signes et indicateurs de la maltraitance afin d’intervenir adéquatement et de diriger les victimes aînées vers les ressources appropriées.

Que faire si vous êtes victime ou témoin de la maltraitance envers un aîné ?

Tout d’abord, il faut en parler à une personne de confiance, que ce soit son professionnel de la santé, une infirmière, un médecin, ou une ligne d’écoute comme Tel-Aînés ou la Ligne AAA. Il ne faut pas avoir peur de dénoncer. Comme le dit le slogan de l’IPAM, il faut oser agir contre la maltraitance envers les aînés. Ensuite, il faut discuter avec son proche aîné afin de les sensibiliser aux risques de fraudes, notamment. Finalement, je déconseille de jouer soi-même les justiciers. Selon le type de maltraitance, il y a des situations qui peuvent dégénérer si on affronte les personnes soupçonnées de maltraitance. En cas de doute, on parle à un professionnel afin d’avoir des conseils et, en cas d’urgence, on compose le 9-1-1.

Que peuvent faire les membres du personnel dans les milieux d’hébergement ?

La même chose: dénoncer. Le projet de loi 115 veut notamment rassurer les employés qu’ils ne perdront pas leur emploi et ne seront pas menacés s’ils dénoncent. Avec la mobilisation grandissante des milieux gouvernementaux, policiers et de la recherche, on constate que les milieux d’hébergement sont eux aussi de plus en plus sensibles à la problématique. La direction doit faire preuve d’ouverture et encourager la dénonciation. Et si le lien de confiance avec la direction est absent, on va chercher une ressource extérieure, comme les policiers qui visiteront la personne aînée et s’assureront de sa sécurité.

Ceci dit, il y a déjà beaucoup de prévention dans les résidences pour aînés. Des agents sociocommunautaires donnent des conférences à l’aide d’outils et de sketchs afin de montrer aux aînés ce qu’est la maltraitance.

Tel-Aînés : 514 353-2463

Info-Social : 514 353-2463

Ligne Aide-Abus-Aînés : 1-800-489-2287

SPVM : 9-1-1 (en cas d’urgence)

Pour en savoir plus sur le modèle IPAM, cliquer ici : Intervention policière auprès des aînés (IPAM)

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