Dans sa chronique publiée le 14 avril dernier, la chroniqueuse spécialisée en finances personnelles de La Presse, Stéphanie Grammond, constate que la maltraitance financière est occultée dans le projet de loi 115 actuellement à l’étude à l’Assemblée nationale.

Elle serait pourtant l’une des formes les plus fréquentes formes de violence contre les aînés. Selon ce qu’elle rapporte, 29% des 20 404 appels téléphoniques à la ligne Aide-Abus-Ainés concernait l’exploitation financière ou matérielle.

Selon la journaliste, pour prévenir ce genre d’abus, il faudrait mieux outiller les notaires, comptables et conseillers financiers afin de dépister les cas de maltraitance. Or, ces professionnels sont souvent coincés avec leur obligation de respecter le secret professionnel. Ces derniers devraient avoir une responsabilité pour encourager leurs clients à faire un testament et un mandat en cas d’inaptitude, et ce, avant même qu’ils atteignent un âge avancé, ajoute-t-elle.

Pour étayer son propos, Mme Grammond rapporte trois histoires d’horreur pigées dans les jugements rendus par le Tribunal des droits de la personne tout récemment.

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